La Protection de la Faune et la Flore
AEBCPEV promeut le volontariat pour la nature et l’écocitoyenneté en encourageant le grand public à devenir « acteur de la protection de l’environnement » en participant aux missions soutenues ou créées par Volontaires Pour la Nature.
AEBCPEV agit pour la nature et sensibilisent les citoyens pour s’engager bénévolement dans des activités de protection de la nature.
Les activités ne demandent aucune compétence et les participants peuvent venir seuls ou en famille. Des alertes permettent aux utilisateurs d’être informés des activités imminentes organisées localement.
Le projet Ecorc Air et AEBCPEV
L’amélioration de la qualité de vie au sein des villes et l’évolution de l’environnement urbain sont au cœur des de l’association AEBCPEV.
A l’heure où les émissions polluantes liées au trafic automobile sont plus que jamais pointées du doigt, le suivi des pollutions urbaines multiples et l’étude de leurs impacts sur la santé sont devenus des enjeux majeurs.
Du fait de leur présence fréquente aux bords des routes et boulevards, les platanes offrent un fort potentiel pour l’échantillonnage de la pollution.
En effet, les particules, émises majoritairement par les freins, les pneus et l’échappement des gaz des véhicules, s’incrustent dans l’écorce, poreuse, des arbres et y restent piégées. Les platanes étant des arbres dont l’écorce « s’écaille » tous les ans, il est ensuite simple de la récolter sans risque pour l’arbre et d’obtenir un échantillon de la pollution cumulée au cours de l’année.
La pollution liée à la circulation est ensuite mesurée en laboratoire grâce à des mesures magnétiques des échantillons prélevés.
Ces mesures, très sensibles, permettent de détecter et quantifier précisément les nanoparticules d’oxydes de fer produites par la circulation automobile. Les campagnes de mesures annuelles permettent ainsi de voir l’évolution de la pollution au cours du temps.
Il s’agit de prélever les morceaux d’écorce dont l’arbre se débarrasse au moment où il sort ses nouvelles pousses.
Ceci, afin de les analyser pour mesurer la quantité de particules fines qu’elles ont emmagasinée pendant l’année écoulée. Le platane, si courant sur le bord de nos routes, est le seul arbre à « muer » ainsi au printemps. « C’est comme si on disposait de capteurs passifs dans toute la ville ; ils enregistrent la poussière urbaine pendant un an », explique Adrien Kraus.
Aux chercheurs ensuite de les faire « parler », c'est-à-dire de mesurer la concentration de particules fines selon l’endroit où l’arbre pousse.
L’intérêt est de pouvoir ensuite faire une cartographie à destination des « décideurs publics », tenus de respecter les normes européennes en matière de pollution aux particules fines. Ils pourront ainsi visualiser, d’année en année, l’effet des mesures prises pour y remédier.
Un projet multidisciplinaire et participatif
Le projet Ecorc Air, mobilisant Sorbonne Université, l’Institut de physique du globe et MINES ParisTech est entré dans une phase participative dans laquelle AEBCPEV est fortement impliqué
Afin de pouvoir étendre les mesures à des éléments polluants non ferriques, et ainsi diversifier et affiner la cartographie de la pollution, des méthodes géochimiques de détection des nanoparticules vont aussi être utilisées. De nouvelles techniques sont en cours d’élaboration afin de réussir à différencier les éléments issus de la pollution, sous forme de particules fines polluantes, de ces mêmes éléments pouvant être naturellement présents sous d’autres formes dans les échantillons.